Imaginales 2009 (première partie)
Vous avez été plus prompts à poster vos petits mots sur le sujet des Imaginales que je ne l’ai été à écrire l’article : j’espère donc que mon feed back n’arrivera pas trop tard et que vous aurez un certain plaisir à lire mes nouvelles a posteriori.
Par avance, pour Eric en particulier, mille excuses : la première partie de cet article, pour des raisons pratiques, comporte beaucoup de texte et peu de photos : c’est que j’avais confié mon appareil photo à une amie qui le connaissait mal et que la balance de blanc était réglée sur un standard nocturne. Résultat : une grande majorité de mes photos est une vraie tartine de bleu, que j’ai eu peine à rattraper sur mes clichés. Ajoutez à cela que j’étais habillée en bleu, sur un stand bleu, à l’effigie bleue, … de quoi donner l’indigestion d’outremer et d’indigo pour le restant du week-end ! Allez, une petite photo pour le gag…
Non, nous ne sommes pas à stroumpfland !
Les Imaginales -ceux qui me connaissent déjà un peu n’en seront pas étonnés- est l’un de mes rendez-vous préférés. Peut-être parce que j’y ai fait mes premiers pas : on n’oublie pas le lieu des premiers émois. Après ma rencontre décisive avec Siudmak, celle qui me fit abandonner ma vie de pianiste au profit d’une vie d’illustrateur, je me suis trouvée au milieu de cette famille comme une étrangère, nantie d’une petite expo excentrée du festival, dont personne ne se souvient. Bien heureusement, il y a toujours des cœurs généreux pour ne pas oublier comme il est dur de faire ses débuts. Ce fut Jean Claude Dunyach qui me présenta le premier, paternellement, les différentes maisons d’édition du salon, en me permettant de saluer à chaque fois leur responsable. Bien sûr, mes preuves restaient à faire et ce parrainage, pour prestigieux qu'il fût, n’allait pas faire pleuvoir les contrats. Mais il me permit en tout cas de surmonter l’horrible étape qui consiste à se présenter pour la première fois : il est toujours plus facile d’aborder un éditeur qui nous impressionne en lui disant : « on s’était vu en mai dernier, … »
Aujourd’hui, les choses ont changé, bien heureusement. Je suis « la régulière de l’étape » comme ils disent et n’ai pas peur d’avouer (après tout, c’était un risque) que je suis un pur produit du festival. Sous la bulle du livre, il n’y a que des visages connus. Je croise avec un bonheur non dissimulé tous les écrivains dont j’admire la plume, ou mes collègues illustrateurs. Sans compter la cerise sur le gâteau : Les beaux chevaliers d’émeraude qui accompagnent Anne Robillard, comme son escorte personnelle. Comme le festival prodigue aussi, généreusement, des tickets à user sans modération dans les restaurants de la ville, les discussions se passent la plupart du temps autour de spécialités vosgiennes ou d’un verre de gris de Toul. Ne nous y trompons pas : les repas sont un temps précieux à ne pas dissiper n’importe comment. Aussi, on choisit ses comparses avec soin : les quatre jours défilent si vite qu’il ne faut rien en perdre. Ainsi, me restera en mémoire des discussions passionnées, autour d’une merveilleuse pièce de viande, avec le spécialiste en langue elfique, Edouard Klozcko ou le folkloriste Roger Maudhy pour qui j’ai signé plusieurs fois des couvertures.
Quelques photos de mes collègues et amis :
Comme vous le savez déjà, mes efforts auront essentiellement été tournés vers les fameux « tableaux géants ». (cf article "la folie des grandeurs")
Comme j’ai eu l’occasion de lire les petits messages de Rebecca sur le blog avant d’éditer celui-ci, je précise qu’il s’agissait bien des mêmes tableaux présentés dans l'atelier ! La taille est relative au lieu, bien entendu, et le chapiteau faisant plusieurs mètres de haut donnait moins l’impression de gigantisme. Mais on rentrerait aisément dans la majorité des cadres ! Ici, une petite photo de Tiriki dans son cadre : il s’agit de l’original de la couverture des « Ancêtre d’Avalon » de Marion Zimmer Bradley, au livre de poche. Sur le bas à droite, une photo prise pendant la réalisation du cadre qui donne une petite idée de l’échelle…
Je poste très bientôt la partie Nr 2 de l'article : quelques photos complémentaires si je réussis à en trouver, peut-être une petite vidéo... et dans l'atelier également, un petit article concernant le making of des cadres.
Merci encore de votre patience ! Et si vous avez envie d'articles en particulier, n'hésitez pas à me le faire savoir !
Par avance, pour Eric en particulier, mille excuses : la première partie de cet article, pour des raisons pratiques, comporte beaucoup de texte et peu de photos : c’est que j’avais confié mon appareil photo à une amie qui le connaissait mal et que la balance de blanc était réglée sur un standard nocturne. Résultat : une grande majorité de mes photos est une vraie tartine de bleu, que j’ai eu peine à rattraper sur mes clichés. Ajoutez à cela que j’étais habillée en bleu, sur un stand bleu, à l’effigie bleue, … de quoi donner l’indigestion d’outremer et d’indigo pour le restant du week-end ! Allez, une petite photo pour le gag…
Non, nous ne sommes pas à stroumpfland !
Les Imaginales -ceux qui me connaissent déjà un peu n’en seront pas étonnés- est l’un de mes rendez-vous préférés. Peut-être parce que j’y ai fait mes premiers pas : on n’oublie pas le lieu des premiers émois. Après ma rencontre décisive avec Siudmak, celle qui me fit abandonner ma vie de pianiste au profit d’une vie d’illustrateur, je me suis trouvée au milieu de cette famille comme une étrangère, nantie d’une petite expo excentrée du festival, dont personne ne se souvient. Bien heureusement, il y a toujours des cœurs généreux pour ne pas oublier comme il est dur de faire ses débuts. Ce fut Jean Claude Dunyach qui me présenta le premier, paternellement, les différentes maisons d’édition du salon, en me permettant de saluer à chaque fois leur responsable. Bien sûr, mes preuves restaient à faire et ce parrainage, pour prestigieux qu'il fût, n’allait pas faire pleuvoir les contrats. Mais il me permit en tout cas de surmonter l’horrible étape qui consiste à se présenter pour la première fois : il est toujours plus facile d’aborder un éditeur qui nous impressionne en lui disant : « on s’était vu en mai dernier, … »
Aujourd’hui, les choses ont changé, bien heureusement. Je suis « la régulière de l’étape » comme ils disent et n’ai pas peur d’avouer (après tout, c’était un risque) que je suis un pur produit du festival. Sous la bulle du livre, il n’y a que des visages connus. Je croise avec un bonheur non dissimulé tous les écrivains dont j’admire la plume, ou mes collègues illustrateurs. Sans compter la cerise sur le gâteau : Les beaux chevaliers d’émeraude qui accompagnent Anne Robillard, comme son escorte personnelle. Comme le festival prodigue aussi, généreusement, des tickets à user sans modération dans les restaurants de la ville, les discussions se passent la plupart du temps autour de spécialités vosgiennes ou d’un verre de gris de Toul. Ne nous y trompons pas : les repas sont un temps précieux à ne pas dissiper n’importe comment. Aussi, on choisit ses comparses avec soin : les quatre jours défilent si vite qu’il ne faut rien en perdre. Ainsi, me restera en mémoire des discussions passionnées, autour d’une merveilleuse pièce de viande, avec le spécialiste en langue elfique, Edouard Klozcko ou le folkloriste Roger Maudhy pour qui j’ai signé plusieurs fois des couvertures.
Quelques photos de mes collègues et amis :
Gilles Laporte, Nathalie Dau, Michel Borderie,
Sire Cédric, Lucie Chenue, Harald et le stand des éditions Oghams,
entouré des travaux merveilleux de Jim Colorex et Brucéro…
Sire Cédric, Lucie Chenue, Harald et le stand des éditions Oghams,
entouré des travaux merveilleux de Jim Colorex et Brucéro…
Des visages connus aussi, et qu’on aime à retrouver.
Yann et Bénédicte, les « Goths » des Imaginales !
Etant donné qu’un de mes tableaux
situe l’ambiance des pierres tombales de Highgate,
c’était l’occasion rêvée pour une petite photo « in situ ».
Yann et Bénédicte, les « Goths » des Imaginales !
Etant donné qu’un de mes tableaux
situe l’ambiance des pierres tombales de Highgate,
c’était l’occasion rêvée pour une petite photo « in situ ».
Bien que les Imaginales soient avant tout un festival littéraire,
le cosplay y a aussi sa place, tout autant que les peintures sur corps.
Gauthier est l’orfèvre-grimeur attitré du festival
et a travaillé sur ces jolies tigresses alien,
pour le plus grand bonheur des invités.
le cosplay y a aussi sa place, tout autant que les peintures sur corps.
Gauthier est l’orfèvre-grimeur attitré du festival
et a travaillé sur ces jolies tigresses alien,
pour le plus grand bonheur des invités.
Comme vous le savez déjà, mes efforts auront essentiellement été tournés vers les fameux « tableaux géants ». (cf article "la folie des grandeurs")
Comme j’ai eu l’occasion de lire les petits messages de Rebecca sur le blog avant d’éditer celui-ci, je précise qu’il s’agissait bien des mêmes tableaux présentés dans l'atelier ! La taille est relative au lieu, bien entendu, et le chapiteau faisant plusieurs mètres de haut donnait moins l’impression de gigantisme. Mais on rentrerait aisément dans la majorité des cadres ! Ici, une petite photo de Tiriki dans son cadre : il s’agit de l’original de la couverture des « Ancêtre d’Avalon » de Marion Zimmer Bradley, au livre de poche. Sur le bas à droite, une photo prise pendant la réalisation du cadre qui donne une petite idée de l’échelle…
Je poste très bientôt la partie Nr 2 de l'article : quelques photos complémentaires si je réussis à en trouver, peut-être une petite vidéo... et dans l'atelier également, un petit article concernant le making of des cadres.
Merci encore de votre patience ! Et si vous avez envie d'articles en particulier, n'hésitez pas à me le faire savoir !