Speed Painting 1
Quand j'ai commencé à m'intéresser à la peinture digitale, j'ai vite entendu parler des "speed painting" : ces peintures faites entre 5 minutes et une heure en moyenne. Le procédé n'est pas tout à fait nouveau, bien qu'il se soit affûblé d'un nom à la mode et sonnant anglais, pour être "dans le move". A l'heure de la peinture à huile, les peintures réalisées dans le frais partaient du même principe. On développait une vision d'un sujet fondée sur l'énergie et la subjectivité. Cela durait le temps que la peinture était encore malléable, raison pour laquelle on appelait cela "a la fresca". L'aquarelle travaillée très en eau procède du même principe. Dans ce secteur, nous trouvons des Maîtres tels Ewa Karpinska, Janine Gallizia (j'ai bientôt un stage avec elle !! chouette !) ou Jean Louis Morelle.
Le Speed en dit souvent plus long qu'une peinture aboutie ; parce qu'il contient sans doute des erreurs, et des approximations. Mais aussi, de petites choses éphémères et sensibles, qui n'appartiennent qu'à la spontanéité. Autrement dire, le speed est à la peinture ce que le croquis est au dessin.
Quand mon travail m'en laisse le temps, je considère le speed comme un exercice autant que comme un moment de relaxation. Pour une fois, je ne me pose pas la question des références. Il n'y en pas. Le speed painting n'a d'intérêt que s'il est fait sans modèle, ni photo, ni référence aucune. C'est alors une divagation personnelle, un essai au brouillon. S'il est raté, il suffit de ne pas le montrer. De le mettre dans la corbeille virtuelle, qui l'engloutira en un instant et définitivement. En réalisant ces speeds, j'ai l'impression parfois d'un accomplissement yogiste, un peu comme ces moines tibétains qui réalisent des oeuvres dans le sable, car elles s'effacent à fait ou presque. Une façon de se souvenir que rien n'est immuable.
En commençant le premier trait, on ne sait pas toujours où l'on va. Bien souvent, chez moi, j'ai une idée de couleurs, de palette, avant d'avoir une idée de composition. Grâce à la magie de l'informatique, on peut "étirer" sa toile en cours de route, ou décider de la raboter. Ainsi, un premier jet prometteur peut donner lieu, un jour, à une peinture plus aboutie.
De moi-même, j'aurais hésité à afficher publiquement ces petites divagations picturales. Mais après tout... ce BLOG est aussi un lieu de partage un peu moins officiel et un peu plus intimiste, non ? Et peut-être y découvrirez-vous une facette que le public me connaît peu, étant donné que je présente plutôt des peintures très léchées...
Alors voici :
Cette "divagation" a pris entre 3/4 d'heures et une heure. Je n'ai pas calculé exactement. J'ai approfondi un peu le détail sur la main et le visage, mais le reste est laissé volontairement dans le premier geste.
J'en publierai régulièrement, dans cette section...
Le Speed en dit souvent plus long qu'une peinture aboutie ; parce qu'il contient sans doute des erreurs, et des approximations. Mais aussi, de petites choses éphémères et sensibles, qui n'appartiennent qu'à la spontanéité. Autrement dire, le speed est à la peinture ce que le croquis est au dessin.
Quand mon travail m'en laisse le temps, je considère le speed comme un exercice autant que comme un moment de relaxation. Pour une fois, je ne me pose pas la question des références. Il n'y en pas. Le speed painting n'a d'intérêt que s'il est fait sans modèle, ni photo, ni référence aucune. C'est alors une divagation personnelle, un essai au brouillon. S'il est raté, il suffit de ne pas le montrer. De le mettre dans la corbeille virtuelle, qui l'engloutira en un instant et définitivement. En réalisant ces speeds, j'ai l'impression parfois d'un accomplissement yogiste, un peu comme ces moines tibétains qui réalisent des oeuvres dans le sable, car elles s'effacent à fait ou presque. Une façon de se souvenir que rien n'est immuable.
En commençant le premier trait, on ne sait pas toujours où l'on va. Bien souvent, chez moi, j'ai une idée de couleurs, de palette, avant d'avoir une idée de composition. Grâce à la magie de l'informatique, on peut "étirer" sa toile en cours de route, ou décider de la raboter. Ainsi, un premier jet prometteur peut donner lieu, un jour, à une peinture plus aboutie.
De moi-même, j'aurais hésité à afficher publiquement ces petites divagations picturales. Mais après tout... ce BLOG est aussi un lieu de partage un peu moins officiel et un peu plus intimiste, non ? Et peut-être y découvrirez-vous une facette que le public me connaît peu, étant donné que je présente plutôt des peintures très léchées...
Alors voici :
Cette "divagation" a pris entre 3/4 d'heures et une heure. Je n'ai pas calculé exactement. J'ai approfondi un peu le détail sur la main et le visage, mais le reste est laissé volontairement dans le premier geste.
J'en publierai régulièrement, dans cette section...